AGNÈS SOURISSEAU – Paysagiste et agroforestière
L’expérience concrète menée sur le site des Monts Gardés, un ancien délaissé ferroviaire situé à l’articulation de l’hyper-urbain et du monde rural sur la commune de Claye-Souilly en Seine et Marne, rend compte des convergences possibles entre projet d’aménagement, approche scientifique, restauration écologique et pratique agricole. Que nous apprend cette expérience des nouvelles solidarités possibles entre villes et campagnes ? La réconciliation des fonctions sensibles, esthétiques, écologiques et nourricières d’un paysage peut-elle se ré-envisager ici, à l’aune des enjeux écologiques et sociaux contemporains ?
Il nous faut réconcilier les fonctions sensibles, esthétiques, écologiques et nourricières du paysage.
Passée par les écoles d’Estienne et Duperré, formée en horticulture à l’école Dubreuil et diplômée de l’ENS du Paysage de Versailles, Agnès Sourisseau s’est finalement spécialisée dans la restauration des milieux dégradés ruraux et urbains, en utilisant le génie-écologique. Depuis plus de 15 ans, elle développe un projet de recherche et développement en agroforesterie au lieu-dit les Monts-Gardés. Sur cette parcelle agricole de 35 ha, elle observe les capacités de régénération des milieux par les pratiques agro-écologiques et notamment par l’agroforesterie. Pratique qu’elle promeut via l’association Agrof’île (Agroforesterie et sols vivants en Île-de-France) qu’elle dirige aux côtés d’agronomes, géographes, agriculteurs dans le but d’accompagner la transition agro-écologique du paysage agricole.