Massiami SOUMAHORO présente son mémoire d’étude sur le sujet des possibilités d’ornement en Architecture TERRE CRUE.
L’architecture cherche à trouver un juste milieu entre l’esthétique et les contraintes budgétaires. Entre l’ornementation et la frugalité, le mariage semble impossible car tous deux s’opposent.
Si l’ornementation en architecture consiste à intégrer des éléments décoratifs qui enrichissent l’esthétique d’un bâtiment et expriment son identité visuelle, la frugalité, quant à elle, privilégie la simplicité et l’économie de moyens.
Dans l’architecture frugale, l’ornementation n’est plus un ajout excessif, mais une composante intégrée, issue de matériaux locaux et/ou de techniques de construction économes. L’ornementation frugale s’inscrirait dans une démarche où chaque détail a une fonction esthétique et structurelle, tout en s’alignant sur des préoccupations écologiques et économiques.
L’architecture frugale permet ainsi de repenser l’ornement comme un moyen de produire une architecture à la fois esthétique et durable, où frugalité peut aussi intégrer des notions de plaisir et de beauté.
Massiami est étudiante en 3ème année de design d’espace – espaces publics & contextes urbains à l’ENSAAMA -Enseignement supérieur Paris.
École nationale supérieure
des arts appliqués
et des métiers d’art
Pendant son temps libres, elle lit des livres sur l’Histoire de l’Afrique afin de s’imprégner de ses racines. Elle s’intéresse également à l’architecture de demain, celle qui est esthétique, sans superflue, celle qui a une histoire.
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Source : Massiami SOUMAHORO
